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Le programme par lieu

ATELIERS du 3 février au 25 mars 2005

Dans les rues de Nîmes (voir les lieux) GRATUIT

INFORMATIONS PRATIQUES

Ateliers libres et gratuits
Carré d'Art, entrée gratuite
Périscope : 5 ou 8 euros
Sémaphore : 5,50 euros



Renseignements-réservations :
Tél :06.63.12.15.04 ou mail : tranches_de_lart@yahoo.fr

 

Soirée spéciale Jean VIGO au cinéma le Sémaphore,
le 09 mai 2005, consacrée au cinéaste et réalisateur Jean VIGO :

A propos de Nice (23 min) 1930
Réalisation et scénario : Jean Vigo. Photographie : Boris Kaufman.
Jean Vigo ne parle pas de documentaire, mais de point de vue documenté, appliquant ainsi les théories de Dziga Vertov. Le sujet fut ainsi esquissé par Vigo dans son premier synopsis: « Nice est surtout une ville qui vit du jeu : les grands hôtels, les étrangers, la roulette, les indigènes. Le tout est voué à la mort ». Un humour noir et sarcastique domine cette lyrique, violente et subversive polémique sociale, où interviennent diverses métaphores mises en scène (les pieds nus qu’on cire, la femme soudain nue dans son fauteuil, l’estivant comme frappé de paralysie). Un court-métrage, mais un très grand film. un essai de vrai cinéma, mais aussi une accusation contre un certain monde.

Zéro de conduite (42 min) 1933
Réalisation et scénario : Jean Vigo. Photographie : Boris Kaufman. Musique : Maurice Jaubert. Décor : Henri Storck, Jean Vigo. Producteur : J. - L. Nounez.
Avec : Jean Dasté, le nain Delphin, Louis de Gonzague-Frick, Robert Le Flem, Louis Lefbvre, Gilles de Bédarrieux...
Dans un collège provincial, des pensionnaires s’élèvent contre l’autorité représentée par le principal et le surveillant de nuit. Il y a deux mondes dans Zéro de conduite, d’un côté celui des enfants, le peuple, et de l’autre celui des adultes, les bourgeois. Pour les enfants, Vigo s’est largement inspiré de sa propre expérience. Pour les adultes, il n’a pas hésité à accentuer le trait jusqu’à la limite de la caricature. Et il a fait appel aux représentants d’autorités bien au-dessus de celles du collège, le curé, le préfet... pour se livrer à ce jeu de massacre. Toute l’idéologie et les intentions sociales de Jean Vigo tient dans cette division entre deux mondes et dans la conclusion de Zéro de conduite (d’après Salès Gomez). Interdit par la censure de 1932 à 1946, ce film maudit est devenu depuis longtemps un classique du cinéma, partout cité et admiré.

L’Atalante (85 min) 1934
Réalisation : Jean Vigo. Photographie : Boris Kaufman. Musique : Maurice Jaubert. Montage : Louis Chavance. Producteur : J. - L. Nounez.
Avec : Jean Dasté, Dita Parlo, Michel Simon, Gilles Margaritis, les frères Prévert...
Un marinier épouse une jeune paysanne qui s’acclimate mal à la vie en péniche. D’autant plus que celle-ci abrite un vieil excentrique et ses chats. Le scénario (oeuvre d’un inconnu, sous pseudonyme) fut accepté plus que choisi par Vigo qui n’avait pas la confiance des producteurs. Il l’adapta librement et en fît son chef d’oeuvre. «Son imagination débordante lui permettait d’improviser avec une facilité surprenante. Ce n’étaient pas les mots qui l’inspiraient, mais les visages, les objets, les paysages.» (Albert Riera) « On utilisait tout : le soleil, la lune, la neige, la nuit. Au lieu de combattre des conditions défavorables, on en tirait parti. » (Boris Kaufman). Le film fut bien accueilli par la critique, mais pas par les professionnels, et son distributeur le fit remonter pour y intercaler une emphatique chanson à la mode : Le chaland qui passe. L’échec commercial fut complet, et le film quitta l’affiche la semaine ou mourut Vigo, emporté par la leucémie.

 

Soirée TERMINUS de O Crépuscules au Théâtre du PERISCOPE, le 20 mai 2005:

Horaires : de 20 h à minuit au Théâtre du Périscope, 4 rue de la vierge, 30000 NÎMES.
Tarif réduit : 5 euros - Tarif plein : 8 euros
Buvette et petite restauration sur place.

Sur scène :
20 h 30 : Première séance des Tranches.
Sélection de films issus des structures de production de la région.
21 h 30 : Ecrans Tambours.
Cinéfacto mettra en images la musique d’un quintet formé pour l’occasion.
Flix aux platines, Olivier Lété à la basse, Michel Bachevalier à la batterie, Jean-françois Oliver au vibraphone et David Caulet au saxophone.
(voir les artistes invités)
22 h 30 : Deuxième séance des Tranches.
Courts métrages expérimentaux. Programmation établie en partenariat avec le Collectif Jeune Cinéma.
Toute la soirée :
scénographie de Cinéfacto, écran ouvert aux réalisations associatives.

En arrière plan :
Rendu des ateliers.
Projections des rushs pris par les participants en super-8, projection du montage en numérique.

 
 

Séances à domicile !

Les tranches s'installent chez vous et vous proposent un menu de courts métrages à la carte ! participation libre et gratuite. 06 63 12 15 04

 
 

JOURNEE des Cinémas Associatifs au Carré d'Art le 16 avril 2005

Projections de courts métrages associatifs, installation de Eric Heilmann et 11H à 18H. GRATUIT



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